Organes: Sein
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude WO39391 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité de l’atézolizumab associé à une chimiothérapie de type T-AC (Taxotère®, adriamycine et cyclophosphamide) avec celle de la chimiothérapie de type T-AC seule chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif (HER2, ER et PgR). De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’oestrogènes ou de progestérone. Elles peuvent aussi avoir des récepteurs pour une protéine appelée HER2, ou ErbB2. Le cancer du sein triple négatif est formé de cellules qui n’ont aucun de ces récepteurs. En raison de l’absence de ces récepteurs, on considère que le cancer du sein triple négatif est un type distinct de cancer du sein avec ses propres options de traitement. L’atézolizumab est un anticorps dirigé contre la protéine PD-L1 produite en quantité anormalement élevée dans certaines cellules tumorales. Cette interaction permet de stimuler la réponse immunitaire antitumorale. Le paclitaxel, la doxorubicine, l’épirubicine et le cyclophosphamide sont des médicaments anticancéreux qui agissent en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’atézolizumab associé à une chimiothérapie de type T-AC (Taxotère®, adriamycine et cyclophosphamide) avec celle de la chimiothérapie de type T-AC seule chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif (HER2, ER et PgR). Les patients auront une chirurgie conservatrice du sein ou mastectomie épargnant la peau ou le mamelon puis seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab, toutes les 2 semaines associé du paclitaxel 1 fois par semaine, pendant 12 semaines, puis de l’atézolizumab, toutes les 2 semaines associé, soit à de la doxorubicine et du cyclophosphamide, soit à de l’épirubicine et du cyclophosphamide, toutes les 2 semaines jusqu’à 4 cures. Ils recevront ensuite une thérapie de maintenance par atézolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 11 cures, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du paclitaxel 1 fois par semaine pendant 12 semaines puis de la doxorubicine associé à du cyclophosphamide ou de l’épirubicine associée à du cyclophosphamide, toutes les 2 semaines, jusqu’à 4 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 7 ans.

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Etude PREDIGOSTEO : étude randomisée visant à évaluer l’impact de l’ostéopathie dans la prévention des effets secondaires digestifs d’un traitement adjuvant par FEC (5-fluorouracile, épirubicine et cyclophosphamide) chez des femmes ayant un cancer du sein et prises en charge en hôpital de jour. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Plusieurs stratégies thérapeutiques sont disponibles pour traiter ce cancer. La chimiothérapie (médicaments anticancéreux) est un traitement lourd qui va considérablement modifier le quotidien de la patiente. Le FEC 100 (5-fluorouracile, épirubicine et cyclophosphamide) fait partie des protocoles de chimiothérapie et est réalisé en 6 cures de 20 jours. Malgré l’efficacité de ce type de traitement, des effets secondaires de la chimiothérapie peuvent apparaitre et sont très différents d’une personne à l’autre. Les patientes peuvent ressentir par exemple une fatigue intense, des troubles de l’alimentation, avec des nausées et des vomissements… L’ostéopathie est une médecine complémentaire dans la prise en charge de la patiente et aide à l’amélioration de la qualité de vie en aidant le corps à supporter les effets toxiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact d’une prise en charge ostéopathique à visée viscérale, c’est-à-dire au niveau des organes du tube digestif, sur l’incidence des nausées et vomissements survenant au cours d’une chimiothérapie chez des patientes ayant un cancer du sein. Les patientes seront réparties façon aléatoire en 2 groupes : - Dans le premier groupe, une séance d’ostéopathie à visée viscérale de 30 min aura lieu après chaque cure de chimiothérapie. - Dans le deuxième groupe, une séance d’ostéopathie à visée relaxante de 30 min aura lieu après chaque cure de chimiothérapie. Chaque patiente bénéficiera de 3 séances d’ostéopathie pour les 3 premières cures de traitement. Les patientes répondront à des questionnaires de qualité de vie à chaque cure. Les patientes seront suivies selon les procédures standard du centre.

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Eli Lilly and Company MAJ Il y a 6 ans

Etude monarchE : étude de phase 3, randomisée, visant à évaluer l’abemaciclib associé à une hormonothérapie adjuvante standard comparé à une hormonothérapie adjuvante standard seule chez des patients ayant un cancer du sein de stade précoce mais de risque élevé, avec extension du cancer au niveau des ganglions, positif au récepteur hormonal (RH+) mais négatif au récepteur HER2 (HER2-). Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. 30 % des cancer du sein peuvent devenir métastatique, c’est-à-dire que les cellules cancéreuses peuvent se propager à d’autres parties du corps. Il a été démontré que certaines cellules cancéreuses possèdent des récepteurs aux hormones à leur surface permettant aux traitements de les cibler. L’intervention chirurgicale visant à retirer les zones cancéreuses est généralement effectuée en association avec un traitement appelé « adjuvant ». Un des traitements standards du cancer du sein est l’hormonothérapie qui consiste à attaquer les cellules possédant ces récepteurs pour les détruire. L’abemaciclib est un nouveau médicament, administré par voie orale, donc le but est de bloquer spécifiquement la croissance des cellules cancéreuses, qu’elles possèdent ou non les récepteurs aux hormones. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association de l’abemaciclib avec une hormonothérapie standard comparée à cette hormonothérapie standard administrée seule, chez des patients ayant un cancer du sein de stade précoce mais de risque élevé, avec extension du cancer au niveau des ganglions, positif au récepteur hormonal mais négatif au récepteur HER2. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’abemaciclib par voie orale et une hormonothérapie adjuvante standard administrée selon son usage. Les patients du deuxième groupe recevront une hormonothérapie adjuvante standard administrée selon son usage. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude SAFIR-PI3K : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité de l’alpelisib associé au fulvestrant par rapport à une chimiothérapie, comme traitement de maintenance, chez des patients ayant un cancer du sein avancé porteur d’une mutation PIK3CA. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent chez la femme, mais il existe aussi des cas chez l’homme. Le cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes : on parle alors de métastases. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Environ 75 % des patientes ménopausées ayant un cancer du sein sont positives pour le récepteur hormonal, un facteur pronostique du cancer du sein et prédictif de la réponse à l’hormonothérapie. Les oestrogènes sont des hormones féminines qui favorisent la croissance de certaines cellules y compris celle du cancer du sein. On retrouve des récepteurs aux oestrogènes à la surface ou à l’intérieur des cellules. L’hormonothérapie empêche l’action stimulante des hormones féminines sur les cellules tumorales. Malgré son efficacité, de nombreuses tumeurs présentent une résistance à cette thérapie avec un haut risque de récidive après une chimiothérapie néoadjuvante standard. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement plus efficaces. L'alpelisib est un inhibiteur des PI3K, qui sont des enzymes jouant un rôle dans la prolifération, la motilité, la mort cellulaire et le métabolisme du glucose. Il entraîne une inhibition de la croissance et de la survie des cellules tumorales dans les tumeurs possédant une mutation de ce gène. Le fulvestrant est un antagoniste compétitif des récepteurs aux oestrogènes, qui bloque leur action. La chimiothérapie standard a pour but d’inhiber la réplication de l’ADN induisant la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. Les analogues de la LH-RH (hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires) stoppent chez la femme non ménopausée, la fabrication des oestrogènes par les ovaires. Il n'y a donc plus d'oestrogènes pour stimuler la croissance des cellules cancéreuses hormonosensibles. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du fulvestrant toutes les 2 semaines pendant 1 mois, puis toutes les 4 semaines, associé à de l’alpelisib 1 fois par jour pendant 21 jours consécutifs. Les femmes non ménopausées recevront également un analogue de la LH-RH toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront une chimiothérapie de maintenance pendant 6 à 8 cures ou aucun traitement en cas d’arrêt de la chimiothérapie pour intolérance après 4 cures complètes. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour des évaluations tumorales toutes les 6 semaines pendant les 6 premiers mois puis toutes les 9 semaines et des examens biologiques seront réalisés régulièrement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 30 mois après le début de l’étude.

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Pfizer MAJ Il y a 4 ans
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